Acho que esse vídeo do Baudrillard também pode sugerir algumas questões. Trata de uma reportagem que abarca os principais temas do autor (simulacro, simulação, hiper-realidade) contrapondo-os principalmente com a questão da fotografia. Vale pensar, tendo em vista a nova lógica digital, onde tudo e qualquer ocasião vira imagem pelas lentes da SONY 7,2 mpixel.
"Por detrás da maioria das imagens alguma coisa desaparece"
Segue uma parte do texto narrado:
"Le sens de l'espace, du temps, des corps et des mouvements, le style documentaire réaliste ne sont que des effets, qui illustrent une hyperréalité. De la poudre aux yeux médiatique, comme l'objet de notre convoitise ne le sait que trop bien." " Ne vous laissez pas séduire ! " Baudrillard l'écrivait déjà au début des années 80. Depuis, de nombreux livres et essais traitent de la disparition du monde réel et d'autres phénomènes sociaux extrêmes. Ce que l'on ignore généralement, c'est que celui qui critique les médias en termes violents est aussi photographe. Avec son appareil photo, il fait le point sur " l'absence du monde ". C'est le titre de l'exposition qui a lieu en ce moment à Kassel, la ville de la Documenta. On peut y admirer quelque cent photographies, des années 80 à nos jours, et le discours artistique de Baudrillard sur la disparition, la sienne comprise. Derrière la plupart des images quelque chose disparaît, a écrit Baudrillard. Quelque chose d'unique. Le calme, le secret? la mort. D'après le philosophe, l'image est aussi violence, une violence qui, manipulée, prend notre regard fasciné en otage. La violence des images tient à ce qu'elles font miroiter un monde où tout semble toujours actuel et maîtrisé. Bien que les images montrent tout, il n'y a pourtant plus rien à voir, dit Baudrillard. Comment pourrait-il s'imposer face à ce désert d'images ? Un instant doit être longuement suspendu pour pouvoir mettre en évidence cette absence dont parle Baudrillard, on peut le faire en prenant une photo par exemple. La photographie est tout simplement l'outil idéal pour faire disparaître le monde : toutes les dimensions du monde réel sont annulées dès l'instant où un sujet est impressionné sur la pellicule : odeur, poids, densité, espace et temps, et d'après Baudrillard jusqu'au lien sensitif avec son existence passée. En effet, comme la mort, la photographie fixe la fin du réel pour un sujet qui renaît avec une identité totalement nouvelle et autonome. Les choses exigent désormais leur propre théâtre qui, selon le photographe, ne saurait être ni illustratif ni informatif. C'est pourquoi il est inutile d'y rajouter des légendes. Elles sont ce qu'elles sont : des images. L'aventure de la photographie telle que Baudrillard la comprend commence dans la tête, intuitivement, dans la mesure où l'on est prêt à inverser les signes de son propre regard, car le monde qui nous interpelle est ce qu'il est, il a ses propres signes. Toute chose a des visions en soi-même et ce sont elles qui nous contemplent lorsque nous regardons en arrière. Les surprises que ce demi-tour peut provoquer sont considérables."
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